Château ou une maison forte à Vedières-Hautes
En 1542 François d’Artase était seigneur de Vedières-Hautes.
Le 6 janvier 1542, une composition entre lui et les habitants de Combres et Vedières-Basses obligeait ceux-ci à lui payer chaque année trois septiers de seigle et un septier d’avoine. Le seigneur devant les garantir contre toute autre réclamation du prieur ou du curé.
En 1752 le domaine appartient à Pierre Grangier, avocat à Riom.
Le mur d’enceinte du château
Pierre Grangier, secrétaire du roi, né le 16 décembre 1694, avait acheté la terre de Vedières le 30 mai 1726, moyennant 192 000 livres à Madeleine Mottier de la Fayette, veuve d’Antoine de Bouillé du Chartiol.
Le fils de P. Grangier, François, conseiller au présidial de Riom, revendit Vedières le 21 décembre 1753 à Michel Vimal, seigneur de Murs. Celui-ci avait acheté Murs en juin 1753, il acheta Berbezit le 14 décembre 1757.
Les Vimal étaient une très ancienne famille de bonne bourgeoisie d’Ambert, dont la filiation remonte à Mathieu Vimal mort en 1572.
Michel Vimal, baron de Murs, secrétaire du Roy, était le fils de Bérard Vimal et de Geneviève Peschier. Il épousa le 16 février 1745 Marie Buisson et mourut le 27 janvier 1794.
Son fils Bérard Vimal, écuyer, épousa Françoise de Mascon le 25 juillet 1770 dont il eut sept enfants.
En 1812 c’est Jacques Vimal dit de Josat qui est propriétaire du domaine de Vedières-Hautes . Après son décès le 7 avril 1850, le château appartint à son fils Jean-Pierre Vimal de Josat (né le 22 juin 1806 à Vedières).
Vers 1880 il vendit le château et le domaine de Vedières à un Delabre, qui était cultivateur à Collat.
Ce château était entier, vaste et parfaitement habitable mais Delabre le démolit pour en vendre les matériaux et les pierres.
Il fut dit qu’il était devenu subitement riche, ayant trouvé un trésor en faisant la démolition.
Emplacement stratégique
Un trésor au château de Vedières ?…
Il s’agissait peut-être de la somme d’argent remise par Bérard Vimal de Saint Pal, en janvier 1793, à son père Michel Vimal de Murs qui n’avait plus de censives et de quoi manger, soit 1.200 livres, c’est-à-dire 400 écus d’or, plus 6.000 livres en assignats. Michel Vimal de Murs les aurait peut-être cachés, tout au moins le numéraire, juste avant d’être arrêté quelques semaines plus tard.
Réserve d’eau du château
Aujourd’hui il ne reste que l’emplacement du château, avec
L’intérieur du moulin
Quelques traces du mur d’enceinte, et une des deux réserves d’eau appartenant à Marie-Paule et Robert PERBET, propriétaires également du moulin à eau qu’elle alimente.
Ce moulin et celui de Lamothe, sont les seuls rescapés sur les quatorze qui existaient sur la commune.